lundi 4 avril 2011

Il était une fois le CHINO

Le fameux pantalon en toile porté en son temps par Steve McQueen signe son grand retour cet été.
Un modèle qui promeut un style de vie à la cool.

Cet été, impossible de faire l’impasse sur le chino : le pantalon star de la saison, c’est lui ! Flashback. Le nouveau meilleur ami de votre garderobe a vu le jour en 1846 en Angleterre sous le nom de « khaki », et fut d’abord utilisé par l’armée britannique en Inde. Ses points forts ? Un tissu souple et léger associé à une couleur sable passe-partout. Sous nos latitudes, le nom de « khaki » (« poussière », en hindou) a vite disparu pour devenir le « chino ». Véhiculant une image d’aventure et de courage, ce modèle séduit au-delà de la seule armée. Et devient l’allié parfait des explorateurs comme des fortes têtes (l’aviateur Charles Lindbergh, l’écrivain Ernest Hemingway…). Les femmes, elles aussi, succombent à la tendance. A Hollywood, Katharine Hepburn est la première à porter un chino en public… et à défrayer la chronique. Mais c’est Marlène Dietrich qui lui apporte une touche glamour lors de sa tournée chez les GI’s pendant la Seconde Guerre mondiale. Sa tenue, conçue par le costumier Travis Banton, se compose alors d’une simple veste et d’un chino assorti avec un twin-set. L’image fera le tour du monde. Au sortir de la guerre, tout le monde veut son chino. Le voilà dans les campus américains, dans les bureaux de Manhattan, le jour du « friday wear », sur grand écran et dans les magazines. La mode est lancée. Ce pantalon en toile à l’esprit californien devient pour de bon synonyme de « coolitude » absolue, comme en témoigne le look de Tom Selleck dans la série télé « Magnum » ou celui des « Deux flics à Miami »…

En 1986, Levi’s lance une marque entièrement dédiée au mythe : bienvenue à Dockers ! Succès immédiat et foudroyant. Ses pantalons en twill et en popeline s’arrachent. Tant et si bien qu’en 1992, une étude affirme que 8 Américains sur 10 possèdent un Dockers dans leur placard ! L’Europe suit le mouvement quelques années plus tard : toujours à la pointe, les skateurs font du chino, coupé façon baggy, un indispensable de leur panoplie. Les carnets de commande de Dockers ne désemplissent pas. Si le jean écrase tout sur son passage au début des années 2000, dès 2008, le chino - à commencer par les modèles Dockers - reconquiert le coeur des branchés urbains. Attention néanmoins à la faute de goût : plus question de se contenter d’un look vaguement militaire ou grossièrement baggy. Le chino cuvée 2011 revient dans une version dépoussiérée et éclectique. Il n’est plus simplement beige ou kaki, et se décline en rouge, gris, marin ou chocolat. Les plus jeunes le portent en version slim et roulé sur les chevilles. Les plus pointus en profitent même pour exhiber des chaussettes flashy. Les bobos lui préfèrent une coupe plus droite quand les branchés jouent le mélange des genres : chemise/ chino/noeud pap’ ! Enfin, les plus aventureux le portent façon short ou bermuda. Mais au fond, qu’importe la forme. Porter un chino, ça n’est pas seulement porter un pantalon. C’est s’assurer une dégaine, mâtiné de chic dégingandé, les mains enfoncées dans les poches. En somme, un véritable art de vivre…

mardi 1 mars 2011

Tommy Hilfiger, classique universel

Créateur américain entièrement autodidacte, Tommy Hilfiger
a su créer un style simple et décontracté aujourd’hui porté dans
le monde entier. Rencontre avec un surdoué du marketing, passionné
de rock’n’roll, dont le succès planétaire n’est pas dû qu’au hasard.

Vous n’avez jamais étudié la mode. Quelle a été votre
meilleure idée, selon vous, lorsque vous vous vous êtes lancé,
encore très jeune ?
Tommy Hilfiger : Ça a sans doute été de dessiner ma propre collection.
Je l’ai fait en apprenant progressivement le métier. Je ne savais
pas vraiment ce que je faisais, mais je savais ce que j’aimais porter, et
ce que je voulais donner à mes clients. J’ai pris un stylo, j’ai dessiné,
acheté le tissu, l’ai donné à coudre, je l’ai mis dans mon magasin, et ça
a eu du succès. Je me suis donc dit que j’allais continuer à dessiner.
Pourquoi aimez-vous le style “preppy”, les basiques un peu
BCBG à l’américaine ?
J’ai grandi en portant des vêtements très classiques. Je suis à l’aise
avec ça. A 20 ans, je me suis un peu rebellé, j’aimais porter les cheveux
longs et écouter des chansons hippies. Mais je m’en suis lassé, j’ai voulu
revenir à mes racines, tout en proposant quelque chose de nouveau
et différent. Donc j’ai délavé, ajouté des couleurs et des détails, un côté
cool et relax, et les affaires ont commencé.
Lorsque vous étiez encore très jeune, vous avez refusé de
travailler pour Calvin Klein et Perry Ellis, comme assistant
designer. Pourquoi ?
J’avais de plus grands projets. Je voulais dessiner ma propre ligne
avec mon propre nom, posséder mon entreprise.

Parmi vos défilés, duquel gardez-vous le meilleur souvenir ?
Londres, 1997 : rock’n’roll, hip hop, BCBG, des gens dansant sur les
podiums, Naomi Campbell, Kate Moss, de la musique live... C’était fou.
Vous collaborez souvent avec des pop stars ou des rock stars.
Comment provoquez-vous ces rencontres ?
Je vis à New York, donc je rencontre tout le monde. Mais je choisis
des gens dont j’aime la musique. Beyoncé n’était pas encore Beyoncé
lorsqu’elle a chanté en live pour l’un de mes défilés, avec les jeunes Destiny’s
Child. Britney a été mannequin pour mes jeans avant de devenir
une énorme star. J’ai aussi collaboré avec des artistes établis comme
Mick Jagger, David Bowie ou Lenny Kravitz… Mais j’ai souvent repéré
des gens un peu avant tout le monde.
Comment vous tenez-vous au courant de tout ce qui sort ?
Quand on se passionne pour un domaine, quel qu’il soit, on l’étudie
avec beaucoup de sérieux. C’est ce que je fais.
L’entreprise Tommy Hilfiger a été rachetée l’année dernière
par le géant américain du textile Phillips-Van Heusen (PVH).
Quel est votre rôle exact au sein de votre marque aujourd’hui ?
Oui, ce groupe est aujourd’hui propriétaire de Calvin Klein, de
mon entreprise et de plusieurs autres. Grâce à cela, je ne m’occupe
plus de la gestion pure de la marque. Mais je suis encore en charge de
la partie créative, du marketing et des relations publiques. Je continue
à faire la moitié de ce que je faisais avant.
Ce changement vous plaît ?
Enormément. Je n’ai plus à m’occuper des taxes, des assurances,
etc. Avant, j’avais constamment un oeil sur les chiffres, et ça prend
beaucoup de temps !
A quoi ressemble une journée type pour vous ?
Je préside une réunion de travail le matin, parce que je veux être
au courant de tout ce qui se passe dans l’entreprise. L’après-midi, je
m’occupe de la création, du marketing, de la publicité, et le soir, j’organise
souvent des dîners caritatifs, liés à la Fondation Tommy Hilfiger.
Par le biais de la fondation, nous essayons d’aider vraiment les gens.
Par exemple, nous avons “adopté” un village en Afrique, pour lutter
contre l’extrême pauvreté. Nous sommes très engagés dans la lutte
contre le cancer du sein, contre le sida, le diabète, et aussi contre la discrimination
raciale, avec Martin Luther King Jr.
Votre marque marche très bien en Afrique. Pourquoi ?
En fait, c’est dans le monde entier : en Chine, en Amérique du
Sud…
Qu’est-ce qui plaît tant, à votre avis ?
C’est notre positionnement : abordable, accessible, de très
bonne qualité. Et puis, tout le monde porte des vêtements “casual”,
de nos jours. Les gens dans le monde entier veulent des jeans. Partout,
ils recherchent quelque chose dans lequel ils se sentent à l’aise
et qui ait ce côté “preppy”, classique américain.

Vous attendiez-vous à avoir tant de succès ?
Non, je ne pensais pas connaître un succès aussi énorme, même
si je me disais que ce serait formidable.
Quelle a été votre réaction quand vous avez compris que
c’était en train d’arriver ?
Aux Etats-Unis, nous avons grandi trop vite ! Nous sommes devenus
trop gros. Quand on voit une personne sur deux portant une marque, il faut s’attendre à un retour de bâton. Les gens se lassent de
porter ce qu’ils voient sur tout le monde. Nous nous sommes donc mis
un peu en retrait, puis nous avons repris notre croissance aux Etats-
Unis. En Europe, en revanche, nous n’avons fait que progresser. Mais
ça nous a appris quelque chose : nous surveillons notre croissance de
très près, de manière à protéger la marque.
Est-ce que vous créez encore ?
Je supervise. Je puise mon inspiration dans les icônes américaines,
du cinéma, du rock’n’roll, ou dans des lieux, comme Miami, New
York, Los Angeles... J’ai des carnets, je prends des photos, et j’ai aussi
une mémoire photographique. J’ai d’ailleurs mis tous cela dans un
livre que j’ai publié récemment.
Etes-vous sportif ?
Je fais du ski, du vélo, du beach volley, du jogging, de la plongée
sous-marine et beaucoup de sports nautiques. J’aime l’idée d’une existence
heureuse, pleine d’activités amusantes en plein air, et je pense
que ça se reflète beaucoup dans mes collections.
Quels sont vos absolus, en mode ?
Pour ma marque, jamais de cuir noir, et toujours beaucoup de
couleur. Et pour moi-même, toujours classique, et simple.
Quelle est votre relation à l’art contemporain ? Est-ce que vous
collectionnez, comme beaucoup de créateurs ?
Mon intérêt pour l’art et la culture pop est né très jeune. Bien sûr, il
a fallu du temps avant que j’aie les moyens de collectionner. Mais dès
l’instant où vous commencez, ça ne vous quitte plus. Je trouve fascinante
la façon dont les artistes trouvent toujours de nouvelles
manières de créer, de montrer et de représenter le monde. En ce sens,
c’est très similaire à la mode : beaucoup de choses ont été faites, mais
nous continuons de réinventer et d’explorer.
Y a-t-il certains autres créateurs de mode dont vous suivez
le travail, que vous admirez ?
Karl Lagerfeld est une vraie légende. Il crée pour les collections les
plus prestigieuses du monde. Il a toujours imposé des références en
matière de style, de créativité et de sophistication.
Vous venez d’ouvrir une grande boutique sur les Champs-
Elysées. Vous connaissez bien Paris ?
J’y vais trois ou quatre fois par an, et j’aime me balader, sentir
l’atmosphère, le vrai sens du style des Parisiens. Pour célébrer l’ouverture
de la boutique, j’ai dîné avec des amis au Lapérouse, un
excellent restaurant.
Vous avez cinq enfants. En grandissant, ont-ils influencé
vos créations d’une manière ou d’une autre ?
Mes enfants ont toujours été une source d’inspiration pour moi. En
les regardant, je peux voir ce que les jeunes générations aiment et ressentent.
Je dessine des vêtements que les gens veulent porter, donc
c’est important pour moi de rester au diapason avec eux. Mes enfants
me font aussi découvrir de nouveaux musiciens, et ils sont très francs
quand ils n’aiment pas quelque chose.
Quelle collaboration avec un artiste vous a-t-elle le plus surpris,
et pourquoi ?
C’est trop difficile d’en choisir une, elles ont toutes été intéressantes.
Pour le 25e anniversaire de ma marque, j’avais dessiné une
micro-collection inspirée de mes idoles personnelles, comme Steve
McQueen ou Grace Kelly. Ensuite, j’ai travaillé avec l’artiste
contemporain Michael Zavros pour créer un portrait de ces icônes.
C’était passionnant de découvrir son interprétation. On a aussi
lancé une ligne de chaussures en collaboration avec la fondation
Keith Haring. Ça a été un défi, mais dans le bon sens.

jeudi 11 décembre 2008

Paul Smith, couturier de légende

Sir Paul Smith (né à Beeston, dans l'agglomération de Nottingham, le 5 juillet 1946) est un couturier anglais.

marque paul smith

En partie grâce à ses tissus aux lignes de couleur emblématiques, Paul Smith s'est forgé un nom dans l'univers des collections Homme. Son extravagance et son travail sur le kitsch ont également fait de lui l'un des couturiers les plus en vogue du début du XXIe siècle.

choussure paul smith

Passionné de cyclisme lorsqu'il était enfant, il est victime d'un accident alors qu'il n'a que 17 ans, et qui l'oblige à passer plusieurs mois à l'hôpital. Lorsqu'il en ressort, il ouvre sa première boutique, à Nottingham, puis crée ses premières collections de prêt-à-porter pour homme. Tombé dans le monde de la mode par hasard, Paul Smith a pourtant vite compris quel seraient les atouts qui lui permettraient de développer son style et sa marque (il est aujourd'hui à la tête de 12 collections différentes dont Paul Smith, Paul Smith Women, PS by Paul Smith, Paul Smith Jeans, Paul Smith London, Paul Smith Shoes, Paul Smith Fragrance, et Paul Smith Watches). Ainsi, il se conçoit à la fois comme un couturier et comme un vendeur de vêtements; il conjugue habilement les lignes traditionnelles avec des touches artistiques et innovantes qui donnent à ses productions prêt-à-porter des airs de créations originales.

paul smith
Conçues à Nottingham et à Londres, les collections Paul Smith sont majoritairement produites en Angleterre et en Italie avec une matière première essentiellement européenne. Ses défilés ont lieu à Londres (pour les collections féminines) et à Paris (pour les collections masculines).

smith couture

Le groupe, qui, à l'instar de nombreuses créations de la marque, est florissant, dit avoir dégagé, en 2006, un bénéfice de 300 millions de livres sterling. Il a également ouvert, à Londres, dans Albemarle Street, une galerie d'antiquités.

mercredi 17 septembre 2008

Adidas low pro





Burberry, vetements et accesoires de luxe



Burberry est un spécialiste de la confection et chemisier (Men's outfitter, selon la terminologie anglaise) basé au Royaume-Uni qui manufacture des vêtements et des accessoires de luxe. Son célèbre motif caractéristique est devenu l'une des griffes les plus largement imitées et contrefaites. La compagnie possède des boutiques et des établissements en franchise partout dans le monde. Elle a donc su s'imposer comme une marque de référence dans le domaine du raffinement et a également lancé sa propre ligne de parfums. Élisabeth II et le Prince Charles lui ont tous deux accordé la Reconnaissance Royale, en 1955 et en 1989.



Tout commence par un jour d'hiver de 1856, où Thomas Burberry, un apprenti drapier, consulte son médecin pour un problème de rhumatismes précoces. Le praticien lui recommande vivement de ne plus porter son imperméable en caoutchouc, lequel protège de la pluie mais ne permet pas d'évacuer la transpiration. Thomas Burberry, ouvre quelques semaines plus tard sa première boutique sur Winchester Street à Basingstoke. Âgé d'à peine 21 ans, le jeune créateur habille alors les notables de sa région, assisté de Messrs. John Mares, Gerrish, Ames et Simpkins, dont les fils deviendront plus tard des collaborateurs de l'entreprise. En quelques années, il fidélise sa clientèle, sa boutique prend de l'ampleur et devient, dès 1870, un grand magasin, ou, comme le veut la terminologie britannique, un "Emporium", employant plus de 80 personnes. Spécialisé dans les vêtements chauds et plus particulièrement dans les manteaux de pluie, Thomas Burberry crée en 1880 la gabardine, une étoffe protégeant du froid, résistante à la pluie et de très bon usage, rendue imperméable avant son tissage.

Le jeune créateur aurait créé ce tissu lors d'une rencontre avec un berger de sa région, dont la veste avait l'étonnante particularité de résister à la pluie. L'homme attribuait cela aux produits utilisés lors du baignage des moutons, qui ont la propriété de protéger la laine des bêtes des d'intempéries. Persuadé du potentiel de cette découverte, et fort du désir d'innover, il fait breveter la gabardine dés 1888. Il développe pour l'occasion cinq épaisseurs différentes pour son tissu : Airylight (« Léger Comme l'Air »), Double-Weave (« Double Tissage »), Karoo, Wait-a-Bit (« Attendez un Peu ») et Tropical.


Vendant désormais sous le nom Thomas Burberry & Sons, le créateur provincial ouvre en 1891 sa première boutique londonienne au 30 Haymarket, sa société alors capitalisée à plus de 2 millions de sterlings. Jumelée avec un grand atelier, la grande boutique de Londres existe encore de nos jours et contient le siège social de l'entreprise. 10 ans plus tard la compagnie est chargée par le ministère de la Défense, le War Office, de dessiner de nouveaux uniformes pour les officiers britanniques, imperméables et résistants. La même année le logo du cavalier, le Equestrian Knight, apparaît pour la première fois, accompagné du terme latin Prorsum, qui signifie "aller de l'avant". L'armure symbolise la protection, la sûreté des habits, le cavalier reflète les standards d'intégrité de la firme, et enfin la devise latine représente le désir d'innovation de Burberry. Il devient une marque déposée en 1904 et accompagne depuis tous les vêtements de la marque. Le 17 avril 1905 le magasin de Basingstoke est réduit en cendres par le Grand incendie de Basingstoke causant plus de 30 000 £ de dommages. Ce n'est que quatre ans plus tard que le premier magasin international de la marque ouvre ses portes sur le boulevard Malesherbes à Paris[5]. En 1915, le premier bateau chargé d'imperméables part pour le Japon. Au tournant du siècle, Burberry apparaît comme une véritable institution, au Royaume-Uni comme à l'étranger, tout en poursuivant sa quête d'innovation.

vendredi 27 juin 2008

Zapa, la mode pour les femmes


Les produits Zapa se positionnent sur le moyen/haut de gamme et peuvent notamment entrer dans les catégories suivantes:
"Chic fantaisie", "Spécial occasions", "Créateur". Ils sont notamment caractérisés par une fluidité des matières, une justesse des lignes et une harmonie des couleurs.


Ainsi les collections Zapa allient féminité, modernité et originalité.

jeudi 19 juin 2008

Agrès b, la mode par Agnès Troublé


agnès b. est une marque de vêtements et de cosmétiques lancée par la créatrice de mode Agnès Troublé. Le « b. » de agnès b. vient de Christian Bourgois, l'ancien mari d'Agnès.

La première boutique agnès b. ouvre rue du Jour à Paris en 1975. Le succès est rapide et de nouvelles boutiques ouvrent à Paris (rue du Four, rue Michelet) puis en province (Bordeaux, Aix-en-Provence, Lyon, Toulouse, etc.) et enfin à l'étranger : SoHo (New York) en 1980 et Tokyo quatre ans plus tard.


Au fil des années, agnès b. diversifie ses activités en créant notamment une ligne de cosmétiques, en collaboration avec le Club des Créateurs de Beauté.

En 1984, agnès b. ouvre la Galerie du Jour à Paris, qui expose des artistes issus du groupe Bazooka, Les Tétines Noires, les Frères Ripoulin, des graffeurs, des photographes, etc. Cette librairie-galerie située rue du Jour déménagera finalement au 44 rue Quincampoix, dans le 4e arrondissement. Une seconde librairie-galerie agnès b. ouvre ensuite au Japon.

La marque possède aussi un périodique d'art contemporain, le Point d'ironie (périodique d'art), et une société de production cinématographique, Love streams productions agnès b.

agnès b. s’engage, et prône la responsabilité sociale de son entreprise. « À mes yeux, il y a une cohérence entre le fait que les vêtements soient faits ici et ce que je suis, ce que je fais, ce que j’aime faire ». Elle soutient actuellement nombre d’associations, de Aides à Act Up, en passant par Handicap International.